Pourquoi cette carte ?

Pourquoi une carte des abattoirs de chevreaux ?

La Section caprine d'INTERBEV a décidé un plan de relance de la filière chevreau qui prévoit de favoriser l’engraissement à la ferme (projet VALCABRI). Il ne peut se développer que dans la mesure où la collecte des chevreaux ou leur possibilité d’abattage-découpe est possible. 


Cette carte des abattoirs de chevreaux facilite les recherches par les éleveurs naisseurs-engraisseurs pour trouver une solution d'abattage-découpe pour leurs chevreaux. 

Les éleveurs peuvent ainsi contacter les abattoirs et se renseigner sur leurs contraintes : jours dédiés à l'abattage des chevreaux, informations techniques et opérationnelles à porter à connaissance des apporteurs d'animaux, délais à respecter pour annoncer l'arrivée des animaux, etc. Ils peuvent également annoncer leurs volumes annuels à abattre auprès des abattoirs prestataires. Cela donne de la visibilité pour les abattoirs et les incitent à conserver l'activité d'abattage des chevreaux. 

Les éleveurs naisseurs-engraisseurs (chevreaux gras ou chevreaux lourds) sont donc invités à entamer un dialogue avec les prestataires de service d’abattage-découpe de proximité.

Pourquoi agir pour développer le nombre d'outils d’abattage-découpe de proximité pour les chevreaux ? 

Près de 90% des abattages de chevreaux sont réalisés par les 3 abattoirs leaders du secteur. Leur rayon de collecte est évidemment contraint par la législation sur les temps de conduite des chauffeurs et par les coûts logistiques. Plus on s’éloigne de ces abattoirs, plus le regroupement des chevreaux à abattre est nécessaire, d’où l’importance du réseau des engraisseurs spécialisés ou de l’organisation collective par les naisseurs-engraisseurs du transport de leurs chevreaux vers l’abattoir.

Hors des zones de circuits de collecte existants, la présence d’outils d’abattage-découpe de proximité est capitale pour assurer un débouché aux chevreaux.

Les prestataires de service d’abattage-découpe de chevreaux ne couvrent pas tout le territoire français. D’une part, les exigences relatives à la protection des animaux en abattoirs se renforcent et il devient de plus en plus difficile de conserver cette activité. D’autre part les tarifs de transport et d’abattage sont très importants lorsqu’on les ramène à seulement 5 kg de carcasse (poids moyen d'une carcasse de chevreau). Cela freine les apporteurs de chevreaux et donc les volumes apportés aux abattoirs prestataires... c'est un cercle vicieux. Enfin, les approvisionnements insuffisamment réguliers posent aussi des problèmes de planification. Les prestataires de service d’abattage-découpe peuvent consentir à conserver ou à ouvrir une activité pour les chevreaux à condition d’avoir de la visibilité sur les volumes à traiter.

Une initiative de l'interprofession nationale de la viande caprine

L'institut de l'élevage, partenaire de la filière caprine

Réalisé avec le soutien de FranceAgriMer dans le cadre du plan de structuration des filières agricoles et agroalimentaires